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Macro chip urbain — Besançon
Chaque époque a sa production propre, chaque production dessine sa ville propre. Besançon, la capitale du temps depuis le 19ème siècle, a relevé le défi de réorienter l’industrie horlogère, en devenant un important centre européen de microtechnologie et donc un exemple significatif d’une tradition forte et novatrice au fil du temps. Quelle influence a la microtechnologie dans l’environnement actuel et futur de Besançon ? Macro-Chip Urbain répond à cette problématique stratégique en insérant le site de projet Europan dans une réflexion à grande échelle, en montrant l’opportunité de l’inclure dans un nouveau scénario de croissance à long terme en coopération avec les zones productives autour du site. Le Chemin Productif est un lien direct et symbolique entre les technopoles et les campus de l’Université de Bouloie, en traversant d’importantes zones industrielles et en favorisant les interactions spatiales et économiques entre les acteurs académiques, scientifiques et industriels.
 
Le Chemin trace, sur la colline Moraine, une ligne parallèle au bord des monts du Jura et du Doubs, renforçant l’identité territoriale de la région. Les technopoles (TEMIS et Haut du Chazal) et l’hôpital prennent part au système de bâtiments référentiels et aux espaces publics, en constituant une séquence de jalons productifs. L’interprétation des conditions variables du territoire donne les règles pour concevoir une variété de densité urbaine, en tenant compte des besoins spécifiques de la mobilité dure et douce, des transports publics et de la logistique.
Concrètement, le projet propose un réseau de mobilité au sein du site de réflexion, reliant les bâtiments et les espaces où se concentrent une offre variée de services, d’activités et d’utilisateurs. Certains de ces lieux acquièrent une valeur stratégique et sont marqués par des bâtiments référentiels (des jalons) et des espaces publics bénéficiant d’une intégration intermodale à la nouvelle ligne de transport public dédiée (TCSP). Le jardin botanique (qui sera développé par l’Observatoire en collaboration avec le Campus) est considéré comme une occasion particulière pour redéfinir la qualité et l’utilisation de tous les espaces verts du site. L’espace ouvert devient productif. Des pépinières sont introduites dans le site pour structurer et densifier le tissu urbain hétérogène actuel et la végétation existante. Le système génère des lignes et des bosquets dans les espaces ouverts autour du campus et des technopoles. La structure flexible des pépinières est capable de s’adapter aux changements continus du paysage urbain contemporain. Dans la phase initiale (1-5 ans), différentes espèces d’arbres et d’arbustes en mesure de structurer rapidement l’espace sont densément plantées, et dessinent des clairières adaptées à des activités variées. Au fil du temps (5-15 et 15-25 ans), les bosquets devenus denses sont réduits et les arbres et arbustes arrivés à maturité sont transplantés pour renforcer les forêts existantes et nouvelles, ou pour structurer des nouveaux parcs et des espaces ouverts sur le site. Macro-Chip Urbain se propose comme un instrument flexible pour orienter les modifications locales qui participent à la transformation globale de Besançon.
 
interviews
  • Présentation du projet
  • Parole à la ville
  • Parole à l'expert
L'avis du jury
Réponse décalée mais pertinente en regard du thème de la session et de l’idée territoriale et temporelle qu’elle porte. Elle présente l’intérêt de proposer un travail de structuration à une échelle différente, complémentaire des deux autres projets sélectionnés.
L'équipe
L’équipe interdisciplinaire regroupe des architectes, des urbanistes et des paysagistes ayant une expérience de la conception à différentes échelles ­– du territoire au plus opérationnel – principalement en Italie et en Suisse. Francesco Rizzi a participé au développement de plusieurs master-plans et études territoriales dans le Tessin. Chercheur et chef de projet depuis 2010 au sein du Laboratorio Ticino, de l’Universié d’architecture de l’USI ; de 2012 à 2017, il enseigne aux côtés de Michele Arnaboldi, Gianni Biondillo et Frédéric Bonnet. Il est actuellement architecte dans l’agence Michele Arnaboldi architetti.
Maria Gloria Ghielmetti a travaillé dans le domaine de l’architecture durable comme cheffe de projet de BiPV Building-integrated photovoltaics systems.
Francesco Pusterla est architecte et enseignant, expert des outils numériques, il enseigne la fabrication digitale, l’impression et le scan 3D et le BIM. Il a travaillé comme spécialiste et responsable des formats BIM.
Vitor Colombo Pessoa est un collaborateur scientifique d’OST Osservatorio dello sviluppo territorial à l’USI. Il est co-coordinateur de l’équipe de cartographes de Teto - São Paulo, et participe à l’élaboration des cartes et bases de données géographiques pour les communautés vulnérables des favelas.
Lisa Troiano et Jacobus Macco ont fondé en 2016 LINEA Landscape Architecture, basé à Zurich, qui développe une pratique internationale. Au fil de son approche multidisciplinaire de la complexité des problèmes de conception, LINEA a acquis une expérience approfondie des projets de grande échelle et paysagères, ainsi que des parcs, squares et jardins.
Stefano Giorgio Banis est un urbaniste travaillant à l’application des SIG (système d’information géographique) à des contextes urbains.
Ces compétences interdisciplinaires sont rassemblées dans une proposition unique guidée par une vision synthétique précise : l’espace public, la mobilité et le paysage deviennent une matrice pour l’interaction entre les activités productives.
 
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