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Field work — Triel-sur-Seine
Ce projet peut se raconter dans son ordre d’élaboration : le territoire, le corridor écologique, le tissu, les parcelles bâties et les logements. Valérie Helman, et Magali Euverte cherchent avec ce projet un mode d'urbanisation qui ne nuise pas aux continuités paysagères et explore les conditions d'attractivité d'un habitat de grande banlieue via un tissu et un type d’habitat innovant, intermédiaires entre le pavillonnaire de Triel et le collectif de Chanteloup.
 
« Field Work » propose la « colonisation » d’un site périurbain mettant en oeuvre une mixité convaincante entre les espaces verts, les espaces à vocation économique et les logements. Avec ses grandes fermes, des constructions continues et compactes, le projet propose une typologie fondatrice d’une urbanité particulière. Cette matrice déclinée sous forme de « bastides » (ou d’un point de vue opérationnel, de « macro-lots ») s'adapte aux différents contextes (activité, habitat…) et permet à toutes les fonctions de coexister. Un damier agricole et urbain gère les continuités paysagères et écologiques. Enfin les haies et l’alternance de maraîchage et de constructions en bauge créent un paysage bucolique où le ciel et le lointain sont toujours présents. En dehors du tissu et du maillage, l’avenue commerciale est aussi un moyen d’articuler les deux villes.
interviews
  • Interview équipe
  • Avis du jury et de la ville
L'avis du jury
Ce projet porte et construit une réflexion sur la question de la mixité habitat et activités. Il propose une « colonisation » d’un site péri-urbain mettant en oeuvre une mixité convaincante entre les espaces verts, les espaces à vocation économique et les logements. Le projet propose une typologie fondatrice d’une urbanité particulière : avec ses « grandes fermes », il réinterprète les origines de l'urbanisation des espaces agricoles français (depuis la « Villa » romaine jusqu’à la ville). Cette matrice déclinée sous forme de « bastides » (ou d’un point de vue opérationnel, de « macro-lots ») s'adapte aux différents contextes (activité, habitat…), et permet à toutes les fonctions de coexister, grâce à un découpage en parcelles profondes entre lesquelles les vides et les cheminements sont en revanche à affiner.
L'équipe
L’équipe a été attirée par un «paysage ordinaire», un territoire plein de défauts et de handicaps, une boucle à construire et à préserver à l’opposé des grands sites «où tout est donné». Magali Euverte et Valérie Helman se sont rencontrées, il y a une quinzaine d’années, au début de leurs études à l’école d’architecture de Versailles et  ont mené ensemble de nombreux projets. En 1997, elles sont lauréates du concours Robert Auzelle traitant de la transformation d’un carrefour à Montrouge et, en 2003, elles participent au concours BMW pour un aménage.ment de station de tramway. Parallèlement elles animent des ateliers d’initiation à l’architecture dans le cadre des CAUE. Diplômées, elles se retrouvent dans l’agence Archidev et travaillent sur un projet de centre culturel à Vitré. D’Europan, elles attendaient la possibilité de poursuivre leur travail commun et de tester leurs convictions à la frontière de l’urbanisme et de l’architecture.
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