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Les projets
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Et... Et... Et... — Lille
La ville productive de Lille est une collection.
Une collection de savoir-faire symbolisée par  cinq pôles d’excellence.
Une collection d’universités, de laboratoires et de musées.
Une collection de lieux emblématiques de la productivité passée et actuelle.
Une collection de volontés citoyennes, d’associations, d’habitants entrepreneurs et désireux de produire.
 
Des collections.
Elles interagissent. Parfois uniquement entre leurs entités, parfois entre elles, via un rhizome
 
 " un rhizome ne commence et n’aboutit pas, il est toujours au milieu (...). L’arbre impose le verbe ‘être’, mais le rhizome a pour tissu la conjonction ‘et…et…et…’"
G. Deleuze et F. Guattari, mille plateaux, capitalisme et schizophrénie 2, édition de minuit, 1980 p.30
 
Et…et…et… comme condition inhérente à la ville productive : un espace où le temporaire est autorisé, l’erreur est permise, où tout projet semble possible, le rhizome étant indépendant et supérieur à la somme des entités qu’il alimente.
 
Notre projet propose d’exacerber ce rhizome et de rendre visible la synergie propre à la Métropole Européenne de Lille.
 
Connecteurs - Vecteurs
Le site de bois-blanc est traversé par deux armatures paysagères qui forgent le paysage de la métropole :
 
L’entrelas du Grand Canal et du Bras du Canteleu qui forme l’ilot du Bois-blanc et la Citadelle
L’Armature Verte, collection de parcs structurants, de bandes paysagères, qui couronnent la ville.
 
Dans et...et...et..., ces deux vecteurs urbains deviennent les théâtres de la productivité de la ville:
 
Armature Verte :
Sous l’influence de la nouvelle Cité de l’Agriculture (site Silo Standart), foyer de chercheurs, penseurs et citoyens, une agriculture participative et professionnelle se développent tout au long de l’Armature.
 
Grand Canal :
Les succursales du CMDU sont multipliées, intensifiant la campagne ‘dernier kilomètre’ visant à réduire les transports de véhicules routiers en ville. Des navettes fluviales transpole sont mises en places.
 
Bras du Canteleu :
Ponctué de Palines - postes d'amarrage polyvalents - le Bras du  Canteleu devient accessible à tous : padde, bateaux, marchés flottants ...
Le dernier kilomètre se fait ici à K'Lille en kayak.
On y découvre le collier de perles de ce bras d'eau : station d’eau, ville d’agriculture, Euratechnologie, ville de fablab, base nautique
 
Tissu urbain : Grossform – plaques amiral
Du tissu urbain émerge des plaques amiral : constituées d'un sol identifiable et fédérateur, elles accueillent un programme emblématique de la ville productive et délimitent des espaces du possible. Leurs sols sont des objets architecturaux structurant le territoire de la Métropole.
" Pourquoi la Grossform,… la réponse : la Grossform crée le cadre ordonnant l’espace pour l’imprévisible, le non planifié, un processus vivant, une architecture parasite. Sans cette composante, toute planification est rigide et sans vie. "
Oswald Mathias Ungers, Grossformen im Wohnungsbau, 1966, p.15
 
interviews
  • Présentation du projet
  • Parole à la ville
  • Parole à l'expert
L'avis du jury
Projet ambitieux et pertinent à l’échelle métropolitaine et à l’échelle du site avec une bonne prise en compte des deux berges dans sa logique d’accroche aux canaux et de mise en réseau d’espaces de nature. Le projet est complet et équilibré mis au service d’une stratégie programmatique claire et intelligible.
L'équipe
Les questions qui nous animent :
 
Quelle position adopter face à une société en permanente mutation ?
 
"Le maintien du plus frivole détail d’architecture et l’instabilité de la métropole sont incompatibles. Dans ce conflit, la métropole est, par définition le vainqueur (...)".1
 
Face à l'obsolescence de son contenu, l'architecture est mutante ou n'est plus. La flexibilité devient alors une condition inhérente à une architecture métropolitaine. Ce constat nous amène à considérer chaque projet comme un nouveau processus à créer et non comme un objet architectural fini.
 
"un cadre ordonnant l’espace pour l’imprévisible, le non planifié, un processus vivant,(...). Sans cette composante toute planification est rigide et sans vie.".2
 
Nous envisageons chaque projet comme une nouvelle histoire à imaginer où l'architecte n'est qu'un des acteurs. Cette histoire sera la combinaison d'un programme, d'une maîtrise d'œuvre, d'une maîtrise d'ouvrage, d'un contexte, d'usagers... Chaque ébauche de projets est questionnée par différents documents, mediums, rencontres, visites, etc.
 
"Nos projets ne sont pas des réflexes qui sont connus à l’avance… Nous sommes un peu comme un surfeur."
"il ne contrôle pas les vagues, mais il les reconnaît et sait comment aller avec elles, même contre elles." .1
 
Où allons nous à partir d'ici ?
 
Nous appréhendons la référence comme base de tout projet. Chaque idée, chaque réflexion, peut trouver son écho dans des travaux passés et/ou contemporains.
Cette pratique à livres ouverts nous impose d'identifier les enjeux de chaque programme, d'établir nos ambitions, notre réflexion afin de guider nos recherches.
Nous souhaitons nous inscrire dans la synergie des idées plus que dans le solipsisme de la page blanche, tout en conciliant des termes a priori antagonistes : le standard et l’inédit.
 
1.R.Koolhaas S,M,L,XL, 1994
2.O.M.Ungers, Grossformen, 1966
 
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