Alors que Stains s’apprête à changer de statut avec l’arrivée de nouvelles lignes de transports en commun, cette équipe a cherché à tisser un lien entre la vitesse métropolitaine et la « lenteur maraîchère » du site. Plaçant la question énergétique au cœur de son approche durable de la ville et de son projet de « cité-jardin du XXIe siècle », Clic architecture préconise d’utiliser le principe de l’effet de serre en réseau pour la production d’énergie locale.
Le secteur charnière de la Lentille devient pôle multimodal. Des modules amovibles de services, de bureaux, de commerces s’insèrent sous un vaste bâtiment-serre. Un espace public en forme de faille connecte le niveau de la rue et du train à celui du métro et organise la transition entre le pôle multimodal, le parc départemental Georges Valbon et le quartier de logements enchâssé dans les jardins familiaux. Des îlots associant logements collectifs modulables à patio, jardins et placettes sont desservis par les sentiers existants devenus venelles. Des serres de toitures – leitmotiv de leur projet urbain et architectural –, associées à des toitures végétalisées cultivables, offrent aux habitants un espace extérieur vivrier ou d’agrément. La plupart des jardins familiaux existants sont conservés, notamment le long des voies ferrées afin d’isoler les nouveaux logements des nuisances ferroviaires. Le caractère agricole du site est intensifié par un marché, un campus agricole, une coopérative, etc.