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Articulations, lignes et vides — Jeumont
UNE MATRICE VEGETALE, VERITABLE OUTIL DE GENERATION DU PAYSAGE

Afin d'investir ces vides laissés par la désindustrialisation, Catherine Guillot et Refki Chelly proposent "une matrice urbaine végétale", véritable outil de génération du paysage. Des plantations précèdent la construction. Les logements viendront progressivement s'y implanter. Pour les équipements, cinq points forts sont aménagés dans des édifices existants et emblématiques. Ce sont des "containers urbains" qui raniment le tissu désindustrialisé. La matrice végétale permet de qualifier les vides, elle se décline à l'échelle du territoire, de l'espace public (la forêt, les bois, les alignements..) ou de la proximité (les vergers, les cultures, les jardins...).
UN NOUVEAU TYPE D'AGRICULTURE URBAINE PREPARE LE TERRAIN POUR LES LOGEMENTS ET LES EQUIPEMENTS

Dans les espaces cultivés, préparés par la matrice végétale, les futurs logements pourront s'installer. Une nouvelle rue plantée longe les voies; ici, le tissu urbain se resserre par un habitat en bande.

LE PAYSAGE EST FAIT DE TERRITOIRE, DE VEGETAL ET D'INFRASTRUCTURE

Pour Catherine Guillot et Refki Chelly, la vallée de la Sambre est la nature originelle, les éléments artificiels (voies ferrées, voies rapides routières) font également partie du paysage et le structurent. La matrice végétale prolonge, en positif, cette évolution.

RELIER LE CENTRE-VILLE A LA GARE Pour mieux relier le centre-ville à la gare, les équipements installés dans les bâtiments réhabilités sont connectés par une chaîne d'espaces publics doublée d'un cheminement piéton.

"CONTAINERS URBAINS", CINQ BATIMENTS-PHARES REHABILITES Ils abritent des programmes culturels, un musée ferroviaire (dans la gare et sur les voies), des logements pour étudiants (dans l'ancien hôpital), une école de danse, une station de tramway...

LE PAYSAGE ET LE DEVELOPPEMENT CULTUREL, COMME "CONDITIONS" DE LA RE-URBANISATION Au bord de la Sambre, espace naturel dès aujourd'hui gagné sur les voies et les friches, des jardins sont créés.
L'avis du jury
"Le projet se concentre sur la relation ville-nature, donnant à cette problématique une dimension fondamentale : la création d'un paysage "naturel", comme condition d'une qualité de la réurbanisation.""L'intérêt de la démarche réside dans une appropriation possible du paysage.""Une question si complexe, si difficile à résoudre... il y a, de la part de ces jeunes architectes, un geste d'encouragement à l'attention de cette ville.""Une telle intervention, avec l'appui de la puissance publique, pourrait être un réel facteur déclenchant."
L'équipe
UNE DEMARCHE PLUTOT TOURNEE VERS L'URBANISME ET LA RELATION VILLE-NATURE
Collaborateurs dans de grandes agences, ils participent à de nombreux concours, suivent des projets d'équipements et de logements, et travaillent sur des études urbaines importantes où ils développent une approche de la relation ville-nature.C'est cette approche qui guidera leur travail à Jeumont.
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