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Christina — Triel-sur-Seine
Le projet « Christina » tire son titre d’un tableau d’Andrew Wyeth, Le monde de Christina, où une jeune fille est allongée dans une vaste plaine herbeuse et fixe au loin une maison. L’émotion naît de la tension entre espace naturel, jeune fille et maison. Sans vouloir redessiner le monde, Lise Gueguen, David Crambert, Lucie Brenon et Camille Michel esquissent la création d’un milieu, mêlant modes d’habiter et imagination du territoire.
 
Ils définissent leur projet comme un espace où les manières d’habiter constituent la qualité du corridor écologique. Un jeu s’établit sur la topographie montante et sur plusieurs échelles spatiales, offrant ainsi des situations urbaines très variées. Le projet analyse avec finesse trois thèmes en particulier : les activités et leurs implantations de différentes tailles, la qualité des espaces verts et la « colonisation » du coteau. Les espaces publics, le tram-train, ainsi que la disposition est-ouest des voies de dessertes relient le projet aux quartiers riverains et aux communes de la boucle de Chanteloup. Localement, l’emploi de figures de la pente tels que le lacet ou le raccourci, empruntés à pied ou à vélo, souligne la singularité du site et multiplie les points de vue sur le grand et petit paysage, assurant l’ancrage physique et sensible de « Christina » dans le paysage des bords de Seine.
interviews
  • Interview équipe
  • Avis du jury et de la ville
L'avis du jury
Ce projet a le mérite de considérer les échanges et les flux est-ouest entre Chanteloup-les-Vignes et Triel-sur-Seine tout en offrant un corridor écologique de qualité. Il établit un jeu sur la topographie montante et sur plusieurs échelles spatiales, offrant ainsi des situations urbaines très variées. Il analyse avec finesse trois thèmes en particulier : les activités et leurs implantations de différentes tailles qui se traduisent par des typologies variables, la qualité des espaces verts, la « colonisation » du coteau. L'implantation de fonctions au Sud de la voie ferrée qui coupe le site est un point positif. Manque en revanche une attention plus grande au traitement des franges
L'équipe
C’est en 2005, à l’école d’architecture de Nantes, au travers d’un exercice de projet bien nommé «A l’Epreuve du Générique», que l’équipe Schön Fait, par un tirage au sort heureux, se constitue.Après l’école, chacun prend des chemins différents. En parallèle, par amitié et envie, Schön Fait reprend du service. Après une première expérience formatrice, et très amusante - le concours pour la Grand Army Plaza à New York - l’équipe Schön Fait décide de répondre au concours Europan 10. Ce concours, sans être une finalité, fait partie des expériences que l’équipe voulait vivre, et le site de Triel-sur-Seine était, par son appartenance au grand territoire pari.sien, un lieu qu’elle souhaitait explorer. Schön Fait développe une vision affective de l'exercice du projet d'architecture. Cet engagement émotionnel est la condition même d'existence de chaque projet, interdisant une vision technicienne et non impliquée. Pour l’équipe, la spécificité d'un projet prend naissance dans le ton avec lequel il décrit et transforme l'existant.
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