Le projet des Italiens Silvia Mocci, (architecte ingénieur) Carlo Atzeni et Adriano Dessi (ingénieurs) met en place des liens nord-sud et est-ouest entre, d’une part, une trame dense d’habitat collectif et individuel sur un nouveau parcellaire et, d’autre part, un système d’espaces publics couverts ponctué de larges bandes piétonnes en direction de la Garonne. Ils paraphrasent là Georges Candilis qui estimait l’habitat « toujours collectif toujours individuel ».
L'hypothèse du projet part de l’idée prioritaire d’un partage apaisé entre l'habiter et le travail. Objectif de la proposition : définir un nouvel habitat de très grande qualité, fortement doté de services, tout en intégrant l’ambiance climatique, paysagère et urbaine offerte par le site. Le projet « Seilhabitat » se veut une installation complexe dotée de fonctions complexes, à l’opposé d’une banlieue dortoir. Il s'agit de créer une nouvelle polarité urbaine, non pas liée à un endroit spécifique, mais fondée sur l'intégration de places et de services publics en relation avec les couloirs verts qui structurent le tissu du quartier et lui assurent sa dimension paysagère. L’équipe définit un modèle d’habitat individuel et un modèle collectif résidentiel dans lequel les U.P.E.(Unités Externes Polyvalentes) mutualisent des espaces aux usages communs.