D’emblée, Emilie Bourdier, Sylvain Airaud, Martin Boiteau, Nicolas Amar, tous architectes, et Pierre Collet, ingénieur agronome et en paysage, envisagent de densifier les abords de la ligne tram-train comme futur témoin de l’hétérogénéité des lieux. Cette action matérialise une réalité de la société toujours plus complexe, une acceptation du mélange proposé comme une véritable séquence d’entrée de la ville d’Alès. L’accumulation est le reflet de la ville contemporaine.
Le projet donne une nouvelle définition du rapport entre pleins et vides, l’élaboration d’un système qui confond parcelles et constructions permet une relation à l’espace public innovante L’équipe part de la topographie du site et recrée des « faux-sols », aériens ou creusés, afin de reconnecter les enclaves ferroviaires à la ville. Des macro-lots sont proposés, alignés sur les plateformes Le projet envisage de grosses maisons en bois (ressource locale) partagées. Le plan directeur n’est pas figé mais ouvre la possibilité d’une densification progressive. La notion de parcelle est abandonnée : les parties privatives se limitent à la seule construction, le sol restant est offert à un usage public ou à une future densification.